Un nouveau dispositif de soutien aux communes et groupement de communes à se doter de vidéoprotection a été adopté lors de la séance publique du 30 juin
La vidéoprotection, un outil essentiel au service de la sécurité
C’est une promesse de campagne. Le Département souhaitait en effet accompagner plus largement les collectivités iséroises dans leurs projets nouveaux ou existants de vidéoprotection en participant au financement de leurs équipements, en corrélation et complémentarité des dispositifs existants.
Le nouveau dispositif permettra à chaque commune ou groupement de communes d’obtenir un accompagnement pour ses projets de vidéoprotection jusqu’à hauteur de 20 000 € tous les deux ans, avec des majorations pouvant atteindre au final 30 000 euros :
- Une majoration du plafond de 5 000 €, si la demande couvre des biens ou intérêts départementaux (bâtiments départementaux, dépendances ou limites d’emprise départementale ; lieux de dépose des élèves et entrées des collèges) ou si la demande contribue à la protection d’exploitations agricoles, en accord avec les agriculteurs concernés,
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Une majoration du plafond de 5 000 €, si elle mobilise le RIP Isère THD.
Les 2 majorations sont indépendantes et peuvent être cumulatives. En respect de la législation, ces aides ne peuvent dépasser 80 % du coût total du dispositif à financer.
La vidéoprotection sur la voie et les espaces publics constitue l’une des composantes de la prévention permettant de lutter contre les actes d’incivilité, de malveillance et de délinquance.
- Elle permet de dissuader certains passages à l’acte mais surtout, participe à l’identification des auteurs potentiels.
- Elle est particulièrement utile aux abords des sites sensibles et est complémentaire des dispositifs permettant la protection intérieure des bâtiments publics et la protection des biens privés.
« Derrière chaque délit, chaque acte de vandalisme, il y a une victime. C’est toujours une victime de trop. La vidéoprotection est un outil qui apporte plus de sécurité. Elle ne peut pas tout, mais elle peut. C’est pourquoi nous sommes convaincus de son intérêt. En tant que premier partenaire des communes et intercommunalités, nous nous devons de les aider à se doter, si elles le souhaitent, de cet outil de plus en plus essentiel aujourd’hui », déclare Jean-Pierre Barbier, président du Département.