Inégalités d'accès aux Ehpad : Une fracture territoriale intolérable qui impose des réformes structurelles

paru le 01/05/2022
/ UFC - Que Choisir
Rapport

​Il est admis que les personnes âgées dépendantes ont une légitime préférence pour le maintien à domicile, plutôt que l’intégration d’un établissement spécialisé. Cet objectif est également partagé par les pouvoir publics, comme l’illustre la récente loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, qui se concentre exclusivement sur le maintien à domicile et le développement des logements intermédiaires (en particulier les « résidences autonomie »).

Le vieillissement de la population française va inévitablement conduire à une augmentation du nombre de personnes âgées dépendantes dans les prochaines années. Alors qu’actuellement 1,3 million de personnes bénéficient de l’Aide personnalisée d’autonomie, destinée aux personnes de plus de 60 ans reconnues dépendantes, on estime que 4 millions de personnes seront dans cette situation en 2050, dont une part substantielle connaîtra un degré de dépendance imposant d’intégrer un EHPAD.

Or, force est de constater que les nécessaires futures créations de place d’EHPAD ne devront pas être basées sur les mêmes règles qui depuis de nombreuses années dictent l’ouverture de ces structures, tant la fracture territoriale actuelle est patente, comme le démontre l’étude de l’UFC-Que Choisir.

Mots clés : ehpad , France
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